Tout et n'importe quoi !
ça va du smartphone au microscope électronique à 2 M€ en passant par le PC de bureau, le PC portable visiteur et le serveur de données.
En fait tout ce qui n'est pas sur le réseau "technique". Où là il n'y a que les machines techniques et une partie de nos automates.
Comme dit plus haut, le problème qu'on rencontre c'est que ce réseau technique n'est pas présent dans tous les bâtiments et que chaque service est géré avec un budget et fait payer ses interventions aux autres... Donc quand le service qui nous gère demande un accès réseau technique, le service IT lui présente une facture... Du coup on ne met sur le réseau technique que l'ultra ultra sensible. (et encore... les chaufferies n'y sont pas (manque le smiley qui se tape la tête contre le mur)).
Pour donner une idée de la taille du bordel, les bâtiments sont codifiés sur 4 chiffres, et le site fait bosser entre 8000 et 10 000 personnes chaque jour si tu comptes tous les intervenants.
Enfin, malheureusement dans le bâtiment, le patchwork est de moins en moins une exception. De plus en plus, sous prétexe que le réseau est "fibré" on se retrouve avec "tout le monde" sur le même réseau... Donc on se retrouve avec un seul et même "câble" dans lequel passe les mails, nos infos API, la vidéo surveillance et l'intrusion. Heureusement, il est encore illégal que l'incendie n'est pas un réseau dédié.
Cela cause les problèmes qu'on connait : perte de vitesse, erreur et plantage quand les mecs se gourent sur des requêtes réseaux, "piratage".
J'ai eu "l'immense bonheur, joie et gloire" de participer à la prog et aux tests du bâtiment qui fait jurisprudence dans la profession et c'était un des gros problèmes : un badgeage pour ouvrir une porte mettait jusqu'à 5 minutes pour remonter au serveur et je mettais pas loin de 2 minutes pour afficher une température . impossible de faire mieux ou plus stable. Le problème ne venait pas du matériel mais du fait que le réseau, ultra sécurisé du coup, était saturé. Au final, ils ont mis 5 clampins, un devant chaque porte, pour vérifier les cartes des 1500 personnes qui bossent là dedans (alors qu'une partie du bâtiment aurait du être publique avec accès par badge aux zones privées).
Bon, c'est pas pour ça qu'il a fait jurisprudence le bâtiment, c'est parce qu'il était sensé être BBC et que l'architecte a pondu une verrière de 7 étages de haut dans une zone où il fait 35°C tout l'été... Le 7ème étage n'est pas utilisable à l'année et le 6ème inutilisable en été.