Bien sûr que si on réinjecte même en occupation. Sinon on s'en sort jamais et il faudrait des puissances de dingue.DurandO a écrit : ↑01 oct. 2021, 10:15 Bonjour,On ait pas toujours bien entouré de compétences.
Les ingé d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir avec les ingé d'hier.
On subit cela tous les jours...
Pour ton principe, je n'ai pas tout compris : ce n'est pas mon domaine et je ne suis pas ingénieur!
Rassures-moi, lorsque le bâtiment est occupé, l'air tempéré du bâtiment V-ETA (vicié) n'est pas réinjecté mais on en récupère les calories pour réchauffer l'air entrant ?
Pour la régulation de chauffage, pour moi, plus la diff T° entre air Bâtiment - air entrant est importante, plus le chauffage doit être dynamique (réactif).
C'est ce que je fais sur ma chaudière à fioul : j'augmente ma consigne corps de chauffe par grand froid et la réduit en hiver moins rude.
Après,en mode ECO, le bâtiment n'étant plus occupé, l'air Bâtiment peut être réinjecté partiellement si possible (sans passer par échangeur) pour limiter la perte des calories dues à l'échangeur.
Ce n'est qu'un avis personnel, rien de scientifique.
On contrôle avec des sondes CO2 et c'est tout. Les consignes de CO2 évoluent en fonction du mode de l'installation : 600 ppm / 800 ppm / 1200 ppm et à 1400 ppm / 1600 ppm en théorie on doit évacuer le bâtiment. Dans les faits, c'est très souvent (99,99% du temps) la sonde qui déconne car ces trucs c'est ultra fragile.
Pour les labos, j'ai réussi à obtenir qu'on prévoit un bouton "produit qui pue" car j'ai pas de détecteur de "produit qui pue" mais de CO2... oui, ça parait con, mais ça a fait l'objet de plusieurs réunions pour comprendre pourquoi la régulation de CO2 n'empêchait pas les odeurs de colle par exemple... le fait que c'était une mesure de CO2 et pas de particule volatile de colle c'était pas évident pour tout le monde.